L'unité du corps : le puzzle géant du corps
L’unité du corps est la base du concept ostéopathique.
Elle est représentée par l’interrelation qui existe entre toutes ses parties. L’ostéopathe voit en l’homme une unité biologique dont toutes les parties forment un tout qui dépasse la somme des parties et qui est intimement lié avec son environnement et aux autres hommes.
Bien sur, cette pensée n’est pas nouvelle, mais bien qu’irréfutable, elle est souvent mise de coté par la médecine qui, suivant les principes de Descartes, cherche comme le dit Mc Luhan à en "savoir de plus en plus sur de moins en moins." Poussée à la spécificité, la médecine se trouve ainsi à l’autre bout de la pensée ostéopathique qui s’attache à cette vision de globalité du corps humain. Déjà en 2500 av JC, l’empereur chinois Huang Di observe le lien des maladies du corps avec les troubles psychiques.
De même, Hippocrate écrit : "Il y a un principe simple et multiple dans ses effets qui préside à toute l’économie du corps et qui y produit les contraires ; il fait la vie du tout et des parties.". Corps et esprit, corps physique et psychique ne peuvent être dissocié car s’influençant mutuellement à chaque instant. Ainsi l’ostéopathie se place dans les médecines holistiques qui maintiennent l’organe dans l’organisme. Tout comme l’acupuncture qui voit la maladie comme signe de trouble de la circulation de l’énergie ; l’homéopathe qui voient en l’homme une globalité dont le mécanisme de défense sont en baisse ; L’ostéopathe se base sur les connaissances anatomiques et physiologique pour comprendre la merveilleuse machine du corps humain et en déduire le mécanisme à l’origine des symptômes de ces patients.
Enfin, le corps humains est constitué d’os, muscles, ligaments et tendons, organes et viscère, système nerveux, système circulatoire. Ce sont les structures de tissu conjonctif aussi appelé fascia qui enveloppe et unisse chaque partie du corps entre elle. Si bien, qu’un changement à un bout de la chaîne à une influence à l’autre bout. Le fascia est en quelque sorte la matérialisation de cette unité du corps si chère à l’ostéopathie.
